23 juin 2008

20 juin 2008 - 1, 2, 3, 4...

Il est 1 heure du matin et la gastro numéro 3 (en seulement 6 semaines) a heureusement ralenti le taux de numeros 2 d’1 fois toutes les 4 minutes a seulement 2 fois par heure. Je ne peux donc pas vraiment dormir, mais je peux arrêter de camper dans la salle de bain.

Comme si Krusty avait besoin d'une autre raison de ne pas revenir du bureau, je suis passée de femme au foyer modèle avec dîner sur la table et chemises repassees à éditrice qui se plaint et maintenant legume vivant au cheveux gras et aux conversations se terminant en «Je dois te laisser là” toutes les 4 minutes. Ou 2 fois par heure.

Mais non, étant le Krusty parfait qu'il est, il est meme rentré à la maison pendant sa pause déjeuner pour caresser mon front fiévreux et me lire une histoire de son nouveau livre favori sur la finance (j’aurais prefere qu’il caresse en silence, mais bon). Et puis il a couru au magasin m’acheter le pain grillé dont j’avais tant envie, juste pour me voir en grignoter un coin, secouer la tête et, avec la lèvre inférieure en avant, dire «non» comme un enfant ingrat.

Bien sûr, cela signifie seulement une chose: Je pense que Krusty est prêt à avoir des enfants! Ou est-ce encore la fièvre qui me faire lire des sous-entendus dans des situations tout a fait normales?

17 juin 2008 - Il mouille

Il a plu NON STOP depuis notre crémaillère, et ca commence à etre un peu fatiguant. Sans oublier le terrible rhume que j’en ai attrapé.

La bonne nouvelle est que les cafards se noient sous les trottoirs, et chaque jour au lieu de vivre dans la peur de ces créatures (ma phobie) en raison de la chaleur et l'humidité, je les vois tous morts au long de la route, comme la réalisation enfin de mon reve depuis toujours – qu’ils soient exterminés à jamais. Suis-je un peu cruelle?

Je dois savoir si elles ont une utilisation dans la chaîne alimentaire. En ce qui me concerne, si l'on pouvait se débarrasser de tous les cafards et les moustiques, je serais assez heureuse...

13 juin 2008 – Sacré Albert

J'ai trouvé une nouvelle citation du p’tit Einstein qui nous définit très bien, Krusty et moi:

"Il y a deux façons de vivre votre vie. L'une est comme si rien n’est un miracle. L'autre est comme si tout est un miracle."

Je suis sûre que vous pouvez deviner qui est qui.

12 juin 2008 – J-15

Ma promenade quotidienne du matin jusqu’au travail va me manquer. Bien sûr, le premier obstacle de l'arôme est un peu difficile, mais une fois passé l'odeur de la pétoncle sechee, c'est un vrai régal.

Tout d'abord, je traverse la rue en évitant bus et trams au grand plaisir des livreurs de fruits de mer. Puis, je rentre vite dans une petite ruelle où beaucoup d’hommes torses-nu, très bronzés et clopes au becs se balladent avec leur chariot chargé, comme une colonie de fourmis aux sourcils fronces. Dans cette ruelle, il y a seulement un homme qui me voit, et il m’accueille toujours avec un grand 'bonjour' qui surprend tous les autres travailleurs. Il me fait vraiment me sentir comme si j'appartenais à cette petite communauté.

À la fin de la piste, passé le petit parc où les anciens apportent leurs oiseaux pour méditer, j'arrive a Hollywood Road, en passant devant le createur de cercueils. Il n'existe pas de cerceuils ternes ou anguleux ici, seulement des boites aux formes onduleuses en bois rouge, qui ressemblent un peu au voitures volantes qu’imaginaient les gens pendant les annees 50. Peut-être que leurs prévisions étaient fausses et que les Jetsons se balladaient en fait en cercueils volants dans les dessins animes…

Ensuite vient le vendeur d’offrandes en papier, mais vous connaissez déjà tout ca grace à Krusty et son grand pere. À ce moment-là, je suis deja trempée, puisque la marche est en pente tout le long et que le taux d'humidité dans l'air n’est jamais bien en dessous de 90%. Je commence aussi a ce moment-la à comprendre pourquoi les gens prennent des taxis partout, même sur de courtes distances, mais d'ici le lendemain matin, je vais avoir oublié. Des que j’ai vraiment trop chaud, je passé devant le grossiste de viande congelée, ou je traine un peu pour regarder les mecs en blouson travailler alors que meme un t shirt est trop lourd pour le reste d’entre nous.

La dernière étape de la marche est a Cat St, où il y a toutes sortes de babioles à vendre, des mini-Maos, des affiches de Michael Caine, des avions en etain, des bracelets, des bijoux...

Peut-être qu’il faudra que je trouve une raison de marcher ici une fois que j'aurais fini …

8 juin 2008 – Lendemain…

Eh bien, nous l'avons fait quand meme, nous étions assez anglais pour faire un barbecue sous la pluie, et c’etait un succès! La pluie s’est arretee juste assez longtemps pour que les gens puissent venir, et nous avons passé la journée a griller et causer au lieu de regarder des DVD sous la couette.

7 juin 2008 - décrochage de cremaillaire

À un moment donné dans les trois derniers mois, nous avons du faire quelque chose qui a vraiment fait chier les dieux.

La première fois que nous avons essayé de pendre notre crémaillère, les autorités prevoyaient de terribles pluies, donc nous avons annulé. Le jour-meme, le soleil est sorti et il s'est avéré être une tres belle journée. Nous avions un frigo plein de nourriture et pas un invite pour la manger.

Alors cette fois, lorsque nous avons vu qu'il allait pleuvoir, nous avons décidé d’en rester a notre decision de faire la fete. Mais ce matin, à 7 heures, j’ai assisté au plus grand orage que je n'aie jamais vu. Je ne sais pas si c’est d’habiter dans un ancien bâtiment commercial en bord de mer plutot qu’une tour résidentielle sur la montagne, mais je ne me souviens pas d’avoir entendu tant de tonnerre.

Mais, déterminés de garder notre attitude "nous sommes anglais, la pluie ne nous fait pas peur ", nous sommes allés à acheter des boissons pour la journée de festivités. C'est a dire, nous avons essayé. Comme nous sommes arrivés au bas de notre escalier, nous avons découvert que toute la rue était complètement inondée et que les gens pataugaient dans l’eau jusqu’au genou.

Bien sûr Krusty ne pouvait tout simplement pas résister à y aller lui-même pour obtenir une meilleure vue, si bien que nous avons quelques bonnes preuves en images de la situation dans la rue.

Il est maintenant 9h30, j'ai annulé Crémaillère no.2, et la tempête a, en fait, empiré.

On dirait que la cremaillere est loin d’etre pendue. Mais bon, nous ne devrions pas nous plaindre - nous vivons dans la rue des fruits de mer SECHES et l'eau a augmenté jusqu’au niveau des boutiques. C’est vraiment triste de regarder ces gars écoper l'eau loin de leur stock. En fait, je crois que si je créais une rue de fruits de mer séchés, je la mettrais le plus éloigné de l'eau possible plutot que cette vallée a la mauvaise plomberie.

Je me demande si les gars du haut de l’ile réalisent ce qu’il se passe sous leurs pieds, ou si c'est juste nous, naufragés au milieu des nageoires de requin?






4 juin 2008 - Pilates

On dirait un tas de gens qui se reposent, mais c'est en fait une jolie facon pour les profs de gym de torturer leurs eleves.

Je ne suis pas sûre que je vais être capable de marcher demain. Ou m'asseoir, ou me déplacer du tout, d'ailleurs ...

Fans de Pilates, je suis désolée de jamais vous avoir appelés paresseux.

4 juin 2008 – Voie sans issue

Cette semaine, fatiguée d'être sans cesse entourée par des Chinoises qui se goinfrent de riz frit mais restent maigres comme des râteaux, me rappelant d’autant plus les effets dévastateurs que les accompagner dans leur régime alimentaire a eu sur moi, je suis devenue une membre réticente d'une salle de gym.

Je suis très heureuse d'avoir accès aux cours de yoga, ne serait-ce que pour la détente (même si c'est un peu une usine, avec une détente entreprise en compagnie d’au moins 40 autres personnes par classe...), mais je n'avais aucune idée que c'est là que se retrouvaient toutes les mannequins. Ainsi, alors que, visage écarlate et trempée de sueur, j’essaie d'ignorer la douleur des dernières séries d’abdos, cette bande de cintres posent dans leur petit short, ne soulevant rien de plus lourd que leurs mini-bouteilles d'Evian. Ca irait si elles faisaient un peu de sport au moins, mais avoir un sac d'os juste à côté de ma machine sans qu’elle ne fasse d’efforts est un peu bof.

Bien que ca m’encourage, des que j’ai envie de crier “mais mange quelque chose” a travailler un peu plus dur.

Et puis il y a d'autres specimens intéressants à regarder, aussi, comme l'hilarante bande de bodybuilders qui embrassent leurs biceps avec chaque levé de poids, les étranges hommes plus âgés avec leurs chaussures de ville et lunettes démodées, et les filles comme moi, qui avons simplement bu un cocktail ou deux de trop...

Eh bien, Pilates ce soir, nous allons voir ça.

4 juin 2008 - Berry Noire

Krusty m'a inquiétée hier soir en appelant son Blackberry son "épouse rechargeable", mais maintenant je suis encore plus inquiete parce que je me rends compte qu'il a tout à fait raison! Les gens de HK ont tous, greffée a leur main, cette machine qui demande leur attention, qui a de temps en temps besoin d’etre caressée et est presque toujours utile, quand elle ne demande pas sans cesse une réponse au mauvais moment, comme pendant le dîner ou au coucher ...

Mais ce qui m'inquiéte beaucoup, beaucoup plus, c'est que maintenant que j'ai décidé de me lancer dans ma propre entreprise, je ... eh bien, j’en veux un! Avoir un "mari rechargeable" sera intéressant, en particulier lorsque Krusty disparaît en voyages d'affaires à nouveau ... Honte sur moi!

29 mai 2008 - Omen

Wow! J'essayais de trouver le courage de me lever aujourd'hui quand j'ai entendu un bruit métallique venant du salon. J'ai sauté du lit (la dernière fois que j'ai entendu un bruit dans le salon, c’était l'évier qui se prenait pour une fontaine) pour trouver, juste devant la fenêtre, une énorme perruche blanche avec une couronne jaune!!

Les Romains se tournaient vers les oiseaux pour leurs predictions. Je me demande ce que ca veut dire tout ca...

27 mai 2008 - J’ai oublié de dire

Non seulement tout mon bureau est faché que je parte, mais l'ensemble de Hong Kong me dit que je suis folle de quitter le travail que tout le monde veut.

Je suis une enfant gatée.

27 mai 2008 - Liberté

Hier matin, dans un elan aveugle de frustration, j'ai invité mon patron a déjeuner et lui ai annoncé que je voulais démissionner. J’avais le coeur au fond de la gorge, mais dès que c’etait dit, je savais que c'était le bon choix.

Il était vraiment très noble, pas du tout indigné et colèreux comme j'imaginais, et comme il etait relax, je me suis sentie à l'aise pour lui dire tout ce que j’avais sur le coeur. Avec le recul, ce n'était peut-être pas une si bonne idée.

Il m’a ensuite demandé de reconsidérer ma position et a démontré pourquoi il pensait que j'étais parfaite, pleine de potentiel, etc, et je suis revenue au bureau en me disant “il a raison, je peux y arriver, si moi je ne peux pas le faire, personne ne le pourra”…

Autrement dit, je me suis fait pièger.

Dès que je me suis assise je me sentais arnaquée, comme si démissionner n’était qu’une chose de plus à ajouter à la liste des choses que je n'avais pas le droit de le faire au travail.

Bien sûr, cette nuit la c’etait impossible de dormir, et donc ce matin, j'ai officiellement posé ma démission, le contenu duquel expliquait qu’en fait je me virais moi meme pour ne pas qu’il ait a le faire, et que vraiment je lui faisais une faveur.

Il etait beaucoup moins content tout d’un coup. Il m'a dit qu'il était très déçu et que parce qu'il était injuste de ma part de quitter le boulot si vite, je devrais completer un mois de préavis au lieu de la semaine necessaire durant ma période d’essai. J'ai accepté, la queue entre les jambes.

Le silence dans le bureau était déjà assez difficile à vivre, mais maintenant ce silence est d'autant plus lourd, plein d’accusations, tendu. Si on y réfléchit, en fait, démissionner c'est beaucoup plus difficile que rompre avec un petit ami. Au moins un mec qu’on quitte, c’est immédiat, mais lorsqu’on démissionne, on doit traîner en se sentant coupable tous les jours pendant un mois. Et on doit aussi continuer à faire un travail qu’on ne veut pas faire. Et j’ai quand meme envie de continuer a faire le meilleur travail possible. Je ne vais pas arreter d’etre moi simplement parce que je quitte mon boulot.

Mais c'est fait, au moins. Et je suis heureuse que je n'ai pas regretté la seconde que j'avais envoyé la lettre. Ma réaction etait plutot de me dire que c'etait ce que j'avais besoin de faire, et que nous serons tous beaucoup plus heureux quand tout cela sera terminé. Ils vont trouver le candidat idéal et tout le monde vivra heureux pour toujours.

Donc, je suppose que la leçon numéro une de Hong Kong est que quand quelqu'un vous offre l'emploi dont vous avez vraiment envie et pour lequel vous vous etes battu pendant des mois, et que pourtant votre instinct vous dit quand meme de refuser, il ne faut pas l'accepter! Parfois, le corps en dit plus que le coeur dans ces situations. Je voulais vomir quand il m'a offert le poste, et je pensais que c'était de l'excitation, mais maintenant, je pense que c’etait peut etre plus de la peur et un reel avertissement ...

Bon, prochaine étape, essayer de devenir la journaliste que j'ai toujours voulu être. Et puis la je commencerais a me plaindre de ne pas trouver de bon articles a écrire…!

24 mai 2008 - Le contenu de ce blog a été supprimé

J'ai du me censurer et supprimer les six dernieres entrées, parce que bien que ce soit plus que possible que je me fasse virer bientôt, je ne tiens pas à ce que soit à cause de mon blog. Oh non, en ai-je encore trop dit?!

Alors j’en reviens à des sujets moins tabous, et donc moins interessants, et je recommence a vous raconter ma vie, ou le peu qu'il en reste. Comme, par exemple, le fait que j'ai réussi à ouvrir un compte en banque! J'ai essayé à quatre reprises déjà, et chaque fois il y a eu un problème.

La première fois, je n'avais pas de carte d’identite Hong Kongaise. Je suis donc allée à Wan Chai, à la Tour de l'Immigration, et en ai obtenue une. Beaucoup de gens se plaignaient pendant que j'y étais, mais ils auraient dû essayer d'obtenir la même carte il y a 10 ans! A l’epoque c’etait une piece étouffante, sans air climatisé, et une série de stands à visiter sans jamais vraiment savoir quand c’était son tour, combien de temps il faudrait compter, et où on avait besoin d'être. Maintenant, l'air est climatisé, il y a un tableau numérique indiquant sa place dans la liste d’attente et seulement deux stands à visiter, où on prend une empreinte numérique de sorte qu’on puisse passer par la voie accélérée a l'immigration dans les aéroports. Trop hate d'essayer.

Mon seul problème était que je n'avais pas réalisé qu’on ne peut jamais obtenir qu’une seule carte d'identité dans sa vie. Comme la mienne etait faite il y a dix ans, j’ai cru qu’elle avait expiré, alors j'ai coché la boîte "première demande", la théorie étant que c'etait la première fois sur mon visa actuel. Grande erreur. L'officier m'a dit que j'etais une menteuse, que j’avais seulement "perdu" ma carte et devrais donc payer une amende. Je n'avais pas le temps d’argumenter, donc j’acceptai les frais. Mais lorsqu’il a retrouve mon ancienne carte dans le systeme, il a réalisé qu'elle avait été enregistrée à mon passeport français, pas le passeport anglais que je presentais cette fois ci, et que sur ce nouveau passeport il y a mon deuxieme prénom, qui ne figurait pas sur ma première carte. Il m'informe alors que j'ai "changé mon nom” et que je vais devoir donc payer une amende supplémentaire. La je suis devenue un petit peu fachee, et n'affichais peut etre pas l'image de calme qui l’aurait convaincu que je n'avais pas en fait changé mon nom, et qu'il pouvait ignorer mon second prénom s’il voulait. D'ailleurs, si j'avais voulu changer mon nom, j'aurais certainement opté pour quelque chose d'un peu différent de exactement le même nom et prenom avec juste un petit supplément au milieu ...

Mais bon, j’ai payé l'amende et signé mon accord. Mais non! Encore un probleme! Il semble que, dans les 10 dernières années, ma signature a aussi changé! Bon, combien est-ce que ca va me coûter tout ca, a la fin?

Je suis partie me sentant comme une criminelle, mais bien que je semblais un peu suspecte, il semble que quelques dollars étaient tout ce qui était nécessaire pour être considérée comme légitime. Hmmm ...

De retour à la banque, on me dit que j'ai besoin de prouver mon adresse, et qu'une carte de visite ne va pas suffire. Je reviens avec une fiche de loyer et me mets dans la file d'attente pendant encore 45 minutes, mais la on me dit que ce n’est pas bon parce qu’il n’y a pas de tampon. Hong Kong adooorrre les tampons/sceaux, il y a plein de petites rues pleines de petits gars qui les creent pour les entreprises à travers la ville. C'est comme une signature en gros, mais bon pour moi qui voit très rarement mon propriétaire et ne veut pas le déranger, c’est bof.

Quoi qu'il en soit, mon bureau m’a finalement file un contrat, avec sceau official, donc je repars a la banque, apprend qu’un recu de carte d’identite ne suffit pas, mais que je peux utiliser mon passeport si je veux. Ils auraient pas pu me dire ca des le depart?

Peu importe, je suis maintenant en mesure d'être payée à Hong Kong, et c'est une grande chose. Maintenant, je dois juste aller chercher ma carte d’ID. J'espère juste que je ne vais pas me faire arrêter en route ...

12 mai 2008 - Happy birthday Buddha

Nous avions des millions de projets aujourd'hui, comme aller à Lantau pour voir le Bouddha géant a l’occasion de son anniversaire, par exemple, ou encore aller a Cheung Chau assister à l'étrange et stupide Festival des Beignets. Mais au lieu de cela, nous sommes allés jusqu'à notre toit pour apprécier notre terrasse.

Nous ne sommes tellement pas habitués à avoir un espace extérieur que nous oublions toujours que nous avons un grand espace à l'étage pour se détendre. C’etait genial, pour une fois, de ne pas courir partout en ville. Nous avons d’abord désherbé un peu, supprimant nos trèfles mutants, et puis nous avons décidé de faire quand meme un petit rituel a notre sauce, puisque c’etait un jour spirituel pour le reste du pays.

Nous avons donc décidé d'honorer le souvenir de Grand-Pere Knipe, dramaturge vénéré et amateur de pipes, en lui offrant quelque chose a savourer dans sa vie après la mort. A Hong Kong, lorsqu’on offre quelque chose aux morts, on brule sa version en papier, qu’on trouve dans une des nombreuses boutiques sur Queen's Road West offrant toutes sortes de choses, comme des sac à main Louis Vuitton en papier, des téléphones mobiles et leurs chargeurs en papier et, heureusement pour le papi, des pipes et du tabac, en papier.

Assis la alors que le papier brûlait, nous réflechissions a la vie et par où elle nous a mené jusqu’ici. Où nous menera-t-elle par la suite?! Peut etre que nous aussi nous fumerons une petite pipe en papier dans le ciel un jour…





C'est parti

OK, la traduction des deux derniers mois de blog en anglais, c'est parti. Evidemment, comme ca n'a pas ete ecrit directement en francais, je ne peux pas garantir la beaute de la prose... juste une relation des faits!!

On commence par le plus vieux...

06 juin 2008

Que néni!

Je ne vous ai pas abandonnés! Je viens meme de démissioner pour avoir plus de temps pour blogger.

Bon d'accord, peut etre pas uniquement pour cette raison, mais c'est quand meme un bon effet secondaire de ma décision a partir! Des traductions arrivent, il faut seulement etre patients...

En attendant, si vous allez a http://translate.google.com, vous pourrez copier et coller le texte anglais et avoir une traduction approximative. C'est mieux que rien!

Bon, je retourne completer ma peine de preavis. C'est pas gagné...